Dessin
mardi 20 octobre 2020
il & elle enseignen IL & ELLE en SAIGNENT
Par Sidali DE SAINT-JURS le mardi 20 octobre 2020, 23:37
jeudi 2 septembre 2010
SPIRE DE L'APÉ
Par Sidali DE SAINT-JURS le jeudi 2 septembre 2010, 10:00
L’Apé m’inspire
Je reviens du pays où l’on va “Le Village de l’Apé” et dans mes carnets de voyage j’y ai retrouvé cette Spire de l’Apé.
Reliant le haut et le bas dans un fluide mouvement, cette spire est la ligne de force d’un ensemble pictural en cours de réalisation, composé de 3 tableaux grands formats à savoir 1m x 2m, 2m x 2m et 2m x 3m.
Il est des situations, et celle-ci en est une, qui m’encouragent à suivre la voie de l’Apé. En mai dernier un homme vient me dire combien il souhaitait que je réalise pour son entreprise, filiale du major mondial de la construction, la décoration de leur tout nouveau bâtiment. Après un été fructueux de réflexion, de croquis et de maquettes je suis fin prêt.
lundi 14 juin 2010
Sumi-e du matin 14 juin 2010
Par Sidali DE SAINT-JURS le lundi 14 juin 2010, 12:16
lundi 31 mai 2010
Sumi-e du matin, 31 mai 2010
Par Sidali DE SAINT-JURS le lundi 31 mai 2010, 13:43
mercredi 19 mai 2010
Sumi-e témoins de l'instant
Par Sidali DE SAINT-JURS le mercredi 19 mai 2010, 22:07
Entre Causse Noir & Causse Blanc
Entreprendre un voyage c’est d’abord choisir sa destination puis envisager son itinéraire et se mettre en mouvement. Je m’appelle Sidali je viens de l’Orient, il s’appelle Jacques il est de l’Occident. L’histoire est pleine d’Orientaux et d’Occidentaux qui se croisent, se toisent, s’affrontent. Notre rencontre eut lieu, à l’image d’un pinceau vertical et perpendiculaire au papier, en plein midi “entre Causse Noir et Causse Blanc”.
J’aime à penser que les Haïkus de Jacques FERLAY, tracés à l’encre noire, se voient dilués par l’eau de mon pinceau. Comme si le Sumi-e déployait sur le papier l’essentiel contenu dans l’écrit. Passant du noir profond de l’encrier au blanc immaculé du papier, je déroule en aplats dilués ce que le poète écrit lui en pleins et déliés.
La Voie de l’encre, pratique que je partage avec Jacques FERLAY, véritable méditation, constitue une voie médiane entre Orient et Occident, entre naissance du jour et début de la nuit. Il m’aura fallu trois années d’approche pour percevoir l’expression du poète et pour tenter de sentir son âme dissimulée “entre Causse Noir et Causse Blanc”. Depuis peu, dans la respiration de ses Haïkus, j’entends battre son cœur. Ma perception de la poésie de Jacques passe toujours par une méditation et une longue réflexion. Il me faut voir ce qui est en mouvement et surtout ce qui est immobile. Pour commencer, j’ai remarqué que les haïkus de Jacques tout en nous conduisant “entre Causse Noir et Causse Blanc” exploraient l’univers minéral, végétal et animal. Le fil conducteur est l’élément liquide. Eau qui nous constitue, que draine la terre, que contient le ciel, que délie la plume, que dilue le pinceau. Pour moi ces Haïkus comme les Sumi-e ne sont pas réalisés dans l’intérêt de l’art pour lui- même, ils sont témoins d’une expression de l’instant, d’un je ne sais quoi qui, en arrière-plan “entre Causse Noir et Causse Blanc”, est à l’œuvre.« billets précédents - page 1 de 2