Mets de ta bouche
Arcs rouges - Insolentes et lippues - Baisé oublié sur la coupe
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lundi 14 juin 2010
Par Sidali DE SAINT-JURS le lundi 14 juin 2010, 12:16 - Dessin
mercredi 19 mai 2010
Par Sidali DE SAINT-JURS le mercredi 19 mai 2010, 22:07 - Dessin
Entreprendre un voyage c’est d’abord choisir sa destination puis envisager son itinéraire et se mettre en mouvement. Je m’appelle Sidali je viens de l’Orient, il s’appelle Jacques il est de l’Occident. L’histoire est pleine d’Orientaux et d’Occidentaux qui se croisent, se toisent, s’affrontent. Notre rencontre eut lieu, à l’image d’un pinceau vertical et perpendiculaire au papier, en plein midi “entre Causse Noir et Causse Blanc”.
J’aime à penser que les Haïkus de Jacques FERLAY, tracés à l’encre noire, se voient dilués par l’eau de mon pinceau. Comme si le Sumi-e déployait sur le papier l’essentiel contenu dans l’écrit. Passant du noir profond de l’encrier au blanc immaculé du papier, je déroule en aplats dilués ce que le poète écrit lui en pleins et déliés.
La Voie de l’encre, pratique que je partage avec Jacques FERLAY, véritable méditation, constitue une voie médiane entre Orient et Occident, entre naissance du jour et début de la nuit. Il m’aura fallu trois années d’approche pour percevoir l’expression du poète et pour tenter de sentir son âme dissimulée “entre Causse Noir et Causse Blanc”. Depuis peu, dans la respiration de ses Haïkus, j’entends battre son cœur. Ma perception de la poésie de Jacques passe toujours par une méditation et une longue réflexion. Il me faut voir ce qui est en mouvement et surtout ce qui est immobile. Pour commencer, j’ai remarqué que les haïkus de Jacques tout en nous conduisant “entre Causse Noir et Causse Blanc” exploraient l’univers minéral, végétal et animal. Le fil conducteur est l’élément liquide. Eau qui nous constitue, que draine la terre, que contient le ciel, que délie la plume, que dilue le pinceau. Pour moi ces Haïkus comme les Sumi-e ne sont pas réalisés dans l’intérêt de l’art pour lui- même, ils sont témoins d’une expression de l’instant, d’un je ne sais quoi qui, en arrière-plan “entre Causse Noir et Causse Blanc”, est à l’œuvre.mercredi 12 mai 2010
Par Sidali DE SAINT-JURS le mercredi 12 mai 2010, 09:00 - Dessin
Le terme japonais de « Sumi-e » est composé de « Sumi », qui désigne l’encre noire et de « e », qui signifie la « peinture » ou la « voie ».Cet art japonais est le prolongement naturel de la calligraphie. Le Sumi-e exprime la dualité Yin Yang.
La pratique du Sumi-e est pour moi une méditation et un entraînement à la maîtrise de mes émotions. Dans cet art où l’esprit précède le pinceau, il me faut être totalement présent à mon travail ici et maintenant.
jeudi 29 avril 2010
Par Sidali DE SAINT-JURS le jeudi 29 avril 2010, 09:01 - Dessin
Gouttes d’encre et d’eau
Diluent en pleins et déliés
La lumière dans les mots
Ce matin je repars à Saint-Jurs pour ne revenir que le 5 mai, À bientôt.
mercredi 6 janvier 2010
Par Sidali DE SAINT-JURS le mercredi 6 janvier 2010, 14:44 - Dessin
En mars 2009 j’écrivais “je suis actuellement entrain de mettre la dernière main à une nouvelle publication d’un recueil de Haïkus que je suis chargé d’illustrer”.
Le 31 décembre nos avons reçu la traduction anglaise et nous en sommes contents. Je dis nous car les Haïkus sont de mon ami Jacques Ferlay pour qui j’ai déjà illustré des poèmes. Je ne manquerai pas de vous en dire davantage sous peu. En attendant voici un sumi-e.
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