Sidali DE SAINT-JURS

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lundi 14 juin 2010

Sumi-e du matin 14 juin 2010

Mets de ta bouche

Arcs rouges - Insolentes et lippues - Baisé oublié sur la coupe

Sumi-e du matin du 14 juin 2010

lundi 31 mai 2010

Sumi-e du matin, 31 mai 2010

Voir Plus Loin (VPL)

ruche paille Dans la vie où tout est lutte, où le combat se poursuit sans répit au dehors comme au dedans, la forme n’est qu’apparence. Comme le potier façonne la forme c’est le vide intérieur qui en définit l’usage.

mercredi 19 mai 2010

Sumi-e témoins de l'instant

Entre Causse Noir & Causse Blanc

Sumi-e sentier CausseEntreprendre un voyage c’est d’abord choisir sa destination puis envisager son itinéraire et se mettre en mouvement. Je m’appelle Sidali je viens de l’Orient, il s’appelle Jacques il est de l’Occident. L’histoire est pleine d’Orientaux et d’Occidentaux qui se croisent, se toisent, s’affrontent. Notre rencontre eut lieu, à l’image d’un pinceau vertical et perpendiculaire au papier, en plein midi “entre Causse Noir et Causse Blanc”.

J’aime à penser que les Haïkus de Jacques FERLAY, tracés à l’encre noire, se voient dilués par l’eau de mon pinceau. Comme si le Sumi-e déployait sur le papier l’essentiel contenu dans l’écrit. Passant du noir profond de l’encrier au blanc immaculé du papier, je déroule en aplats dilués ce que le poète écrit lui en pleins et déliés.

Sumi-e gorges La Voie de l’encre, pratique que je partage avec Jacques FERLAY, véritable méditation, constitue une voie médiane entre Orient et Occident, entre naissance du jour et début de la nuit. Il m’aura fallu trois années d’approche pour percevoir l’expression du poète et pour tenter de sentir son âme dissimulée “entre Causse Noir et Causse Blanc”. Depuis peu, dans la respiration de ses Haïkus, j’entends battre son cœur.

Sumi-e genévriers Ma perception de la poésie de Jacques passe toujours par une méditation et une longue réflexion. Il me faut voir ce qui est en mouvement et surtout ce qui est immobile. Pour commencer, j’ai remarqué que les haïkus de Jacques tout en nous conduisant “entre Causse Noir et Causse Blanc” exploraient l’univers minéral, végétal et animal. Le fil conducteur est l’élément liquide. Eau qui nous constitue, que draine la terre, que contient le ciel, que délie la plume, que dilue le pinceau.

Sumi-e soudard Pour moi ces Haïkus comme les Sumi-e ne sont pas réalisés dans l’intérêt de l’art pour lui- même, ils sont témoins d’une expression de l’instant, d’un je ne sais quoi qui, en arrière-plan “entre Causse Noir et Causse Blanc”, est à l’œuvre.

jeudi 29 avril 2010

Sumi-e du matin, 29 avr. 2010

Sumi-e du matin, 29 avr. 2010

Gouttes d’encre et d’eau

Diluent en pleins et déliés

La lumière dans les mots

Ce matin je repars à Saint-Jurs pour ne revenir que le 5 mai, À bientôt.

mercredi 6 janvier 2010

Sumi-e

sumi-e, décembre 2008

En mars 2009 j’écrivais “je suis actuellement entrain de mettre la dernière main à une nouvelle publication d’un recueil de Haïkus que je suis chargé d’illustrer”.

Le 31 décembre nos avons reçu la traduction anglaise et nous en sommes contents. Je dis nous car les Haïkus sont de mon ami Jacques Ferlay pour qui j’ai déjà illustré des poèmes. Je ne manquerai pas de vous en dire davantage sous peu. En attendant voici un sumi-e.

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