Extrait Chapitre 26 la tente du rendez-vous :

Cet endroit a été jusque dans les années 80 la propriété de Louis Pudent qui nous régalait de son pain sorti tout chaud du vieux fournil.

Si j’ai souhaité conserver ce four intact c’est parce qu’à l’âge de treize ans j’ai perdu mon père, tué dans un accident de voiture. Veuve et avec une ribambelle de gamins, notre mère faisait de son mieux pour nous élever et nous alimenter.

brégançon

Un jour, un inconnu est venu voir Loule et lui a payé mille pains d’avance pour notre famille ; un an de pain. J’ai appris, il y a pas mal de temps qui était cet homme et ce qu’il faisait pour les autres. Voilà pourquoi j’ai souhaité conserver en l’état ce vieux four”.