sidali-face.pngNé dans un petit village de Basse-Provence ROQUEVAIRE, il vit là deux semaines par mois. L’autre partie du temps, lorsqu’il est en France, il réside en Haute-Provence sur le plateau DE SAINT-JURS, au milieu d’un paysage de champs de lavandes, d’amandiers, de chênes truffiers entourés de montagnes.



S’il nous fallait définir en UNE phrase l’œuvre de l’artiste Sidali DE SAINT-JURS, il nous faudrait alors garder à l’esprit et ce, sans jamais faillir, que l’abeille est le plus petit commun dénominateur entre les cultes et les cultures et que lorsque l’artiste prononce à voix haute « Que la paix soit avec nous », phrase issue de l’Orient de ses parents, dans son esprit « la Paix » prend les traits d’une abeille et la phrase s’inscrit ainsi : « Que l’Apé soit avec nous », Apé en italien désignant une ABEILLE. Son nom véritable l’artiste ne l’utilise que dans ses rapports avec les administrations françaises ou lorsqu’il voyage à l’étranger. Dans les pays francophones on l’appelle Sidali.

C’est en 1996, alors qu’il participait à un voyage dans le Golfe, organisé par la CCI de Marseille pour prospecter, et promouvoir ses créations inspirées de l’univers des abeilles et du miel, que l’artiste découvrit l’arrière-plan de son nom véritable et qu’il put constater, comment ses liens avec l’abeille se transformèrent, l’instant d’une rencontre, en passeport diplomatique dans l’ensemble du Golfe Arabo-Persique. Dans tout protocole d’accueil d’une délégation d’Hommes d’affaires, il est de coutume que la France organise une réception et y invite les dignitaires, ici c’était le maire de la ville, un homme d’âge mûr et Prince qui plus est. Passant de stand en stand, le riche dignitaire accompagné de l’Ambassadeur de France ainsi que des représentants de l’Institut Français, marquait une courte pause et échangeait quelques mondanités avec l’exposant puis passait au stand suivant. Vînt le moment où l’Ambassadeur de France présenta au Prince le stand de Sidali DE SAINT-JURS où étaient exposés des produits de la ruche et quelques-unes de ses créations. Le nom que le Conseiller Commercial de France souffla à son excellence pour présenter l’artiste, ne fut pas Sidali DE SAINT-JURS mais bien son nom de naissance et c’est à ce moment-là qu’un évènement inattendu se produisit. Faisant fi du protocole, le Prince s’avance, saisit à deux mains celle de l’artiste et la conserve durant tout leur échange, échange retraçant à deux voix, la généalogie de Sidali. Cette étreinte dura jusqu’au moment du départ de son Altesse. Sans se dessaisir de la main de Sidali, le Prince s’avance d’un pas, se penche et embrasse l’épaule du jeune artiste. Ce geste fort, bien connu du corps diplomatique, par l’émoi qu’il provoqua ne pouvait rester sans explication, ce qui fut fait, sitôt son Altesse raccompagné à sa limousine. - Que s’est-il passé interroge l’Ambassadeur, et surtout pourquoi ce geste de déférence envers vous ? Sidali répondit que son nom évoquait Saint-Jean et qu’il signifierait aussi Serviteur du Vivant. Ce nom selon le Prince était celui d’une tribu qui, depuis la révélation prophétique, gouvernait aux abeilles comme l’on sert Dieu. Son Altesse poursuivit en disant que le nom Sidali était à rapprocher de l’image de Sanson qui déchira de ses mains la mâchoire d’un lion qui le menaçait : quelques jours après, retournant voir la carcasse il eut la surprise de découvrir qu’un essaim d’abeilles s’y était installé. Sidali signifie le Lion de Dieu et le Prince des Abeilles.

Ce décalage entre la force du lion et la douceur du miel caractérise assez bien l’artiste qui ne se prive pas d’éclater de rire lorsqu’il se compare à Sanson, lui qui aujourd’hui ne se déplace qu’en fauteuil électrique.

- Monsieur Sidali, s’exclama l’Ambassadeur de France, pourriez-vous nous organiser un évènement artistique en rapport avec les abeilles et le miel ? Cette très soudaine et déstabilisante notoriété exigeait une réponse adaptée et mûrement réfléchie. Or l’urgence diplomatique associée aux impératifs liés à la conception d’une exposition d’envergure ne peuvent pas faire bon ménage. Une telle exposition dans cette région du monde, se doit d’être représentative du savoir-faire français et devenir aussi une opportunité pour les entreprises françaises. Mais hélas le contexte géopolitique d’alors en a décidé autrement et le drame du 11 septembre 2001 à enseveli sous ses décombres tout espoir de Paix.

Durant plus de 20 ans Sidali DE SAINT-JURS n’a eu de cesse de collecter des informations, de comprendre et de s’inspirer des textes sacrés, pour enfin réussir à extraire de ses lectures, l’essentiel de l’Apé intérieure. Pendant toutes ces années, l’artiste n’a créé que des œuvres en rapport avec l’Apé. Ne transigeant jamais avec la qualité tout en conservant un lien avec la modernité Sidali a créé Médailles, Bijoux, Faïences, Tableaux, Sculptures, Vêtements, Décoration, Conférences… Que se soit pour des clients en France ou à l’étranger, le message reste inchangé : « Que l’Apé soit avec nous »

Pour Sidali servir l’Apé est un devoir qui se transmet de génération en génération et comme il est sans descendance, l’artiste a dissimulé au cœur même de ses œuvres cet héritage dont il n’est que dépositaire. Ainsi, dans le respect et en l’honneur du NOM de ses ancêtres, ce précieux héritage restera invisible aux yeux des non initiés.

Pour Sidali DE SAINT-JURS, l’abeille est fille de la Lumière, Architecte de toutes choses, elle est l’image du Verbe Créateur. Elle est la Parole, le NOM qui est le NOM, qui préfigure le NOM qu’on ne prononce pas.

Aujourd’hui et après 20 années de créations, l’exposition de Sidali est enfin prête. Depuis 5 ans il multiplie les contacts et les démarches pour espérer présenter son travail : l’Esprit de l’Apé - la Paix de l’Esprit, pendant l’exposition universelle prévue à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, du 1 octobre 2021 – 31 mars 2022, dont le thème est : Connecter les Esprits, Construire le Futur.

Quand il crée, l’artiste joue avec les matières et les formats : bijoux en or, décors sur faïence, sculptures sur pierre de plusieurs tonnes, aquarelles, peintures à l’huile, illustrations, trompe-l’œil, fresques murales… Actuellement il met la dernière main à une grande toile de 2,5 m x 7,5 m « Les Braves », hommage au 343 pompiers tués à New-York le 11 septembre 2001. L’œuvre sera la pièce majeure de l’exposition.

Dans la vie où tout est lutte, où le combat se poursuit sans répit au dehors comme au dedans, la forme n’est qu’apparence. Comme le potier façonne la forme, c’est le vide intérieur qui en définit l’usage.

En toile de fond du travail de l’artiste, l’art apparaît comme moyen d’action, moyen de rencontre, avec soi-même, avec l’autre. L’art pour créer des liens, pour donner du sens. Sidali DE SAINT-JURS se qualifie volontiers “d’Ambassadeur de l’Apé”[1].